LEBRUN Eugène
allée F - concession n°17
ses restes mortels ont été transférés de l'emplacement des "Victimes du Devoir" en bordure de la route de Rouen à l'emplacement actuel.
La municipalité a rencontré des difficultés pour contacter la famille. Sa veuve s'était remariée et était supposée habiter Barentin.
Eugène Jules Henri LEBRUN, garçon boulanger, journalier puis sabotier, né le 9 octobre 1889 à Gonneville-la-Mallet (76) fils de Alphonse Eugène, menuisier, né le 9 juin 1859 à Gonneville, et de Marie Juliette VAUTIER, cuisinière, née le 4 juin 1862 à St-Maclou-la-Brière (76), mariés le 10 novembre 1888 à Gonneville-la-Mallet
De la classe 1909 matricule 7670. Cheveux noirs et Sourcils châtains, yeux gris, front découvert, nez moyen, bouche moyenne, menton rond et visage ovale. Taille 1.67m - Degré d'instruction générale : 2
Incorporé à Elbeuf (76) au 74è régiment d'infanterie le 3 octobre 1910
1ère classe le 7 octobre 1911
Renvoyé dans ses foyers le 25 septembre 1912 - Certificat de bonne conduite accordé
marié le 21 juin 1913 à Bolbec avec Henriette Laure BECQUET, brodeuse, née le 9 janvier 1890 à Bolbec, fille de Edouard Louis Parfait et de Ernestine Alexandrine LEVIEUX .
19 septembre 1913 : demeure 12 rue du Havre à Bolbec
Rappelé sous les drapeaux par décret de mobilisation générale le 1er août 1914 – arrivé au corps, à Rouen, le 6 août.
Mobilisé le 1er août 1914
Arrivé au corps le 6
Blessé à l'épaule droite le 26 septembre 1915 à Neuville-St-Vaast (62)
Blessé - perte de deux doigts - le 25 mai 1916 à Douaumont (55)
Classé service auxiliaire par la commission de réforme de Rouen du 5 janvier 1917 pour amputation du médius gauche et des deux premières phalanges de l'index - Raideur du pouce.
Maintenu service auxiliaire par décision de la commission de réforme de Rouen du 27 avril 1917
Passé au 7è bataillon de Chasseurs à pied le 22 mai 1917
Proposé pour la réforme n° 1 avec gratification par la commission de réforme de Laval du 23 janvier 1918 pour tuberculose de réforme pulmonaire de forme fibreuse. 2° d'une bronchite chronique
Le 9 novembre 1918, cité à l'ordre de la Division :
"Bon soldat très franc qui s'est fait remarqué par sa belle conduite au cours de l'attaque du fort de Douaumont en mai 1916. A été grièvement blessé le 24 mai 1916 à son poste de combat (perte de deux doigts)*.
* Douaumont
Décédé à son domicile, 12 rue du Havre à Bolbec, le 2 janvier 1919 de tuberculose par gaz asphyxiants à l'âge de 30 ans.
MORT POUR LA FRANCE
1959 - Vue aérienne
Il y avait bien une pierre tombale
6 mai 1921 : "... Monument... reste à Bolbec"
"... sa veuve remariée partie de Bolbec doit habiter Barentin..."
Un cas identique le soldat Bolbécais André DAVID
Photo A. Trogoff - 2015
Le registre des décès de la mairie d'Orgeval (78) précise clairement
qu'André DAVID est bien inhumé à cet emplacement et qu'il n'a jamais été exhumé
Son épouse, Georgette BARBIER (1893-1973) est enterrée à quelques mètres de là.
Sources :
Mémoire des Hommes, Ministère de la défense
Archives départementales de Seine-Maritime (Etat-Civil, registre matricule)
Archives communales de la ville de Bolbec (archives militaires 4H)
Etat civil, registre du cimetière d'Orgeval (78)