PREVOST Henri
Henri Maurice PREVOST, militaire de carrière, né le 21 juillet 1891 à Bolbec,
fils de Martel Fortuné Henri, couvreur en ardoises, né le 6 septembre 1864 à Lintot et décédé le 28 décembre 1899 à Bolbec, 7 rue Croix-Bouchard (actuelle rue Jean-Macé) et de PETIT Gabrielle Rachelle (°1864), journalière. Mariés le 31 mai 1883 à Bolbec.
Domicilié à Bolbec, 9 ruelle des Vieux Jardins.
"Incorporé au 1er régiment de chasseurs d’Afrique à compter du 17 septembre 1909 comme engagé volontaire pour cinq ans le dit-jour à la mairie du Havre".
Arrivé au corps le 23 septembre 1909. Résident à Orléansville (Algérie)
Il effectue des campagnes en Algérie du 23 septembre 1909 au 23 mai 1912 (à l'hôpital du 10 octobre 1911 au 3 décembre 1911).
Opérations militaires dans le Maroc occidental du 24 mai 1912 au 18 juin 1914.
Pacification du Maroc - 1912-1914
Malgré les instructions des autorités coloniales d’évacuer l’intérieur du pays et de conserver que les villes côtières, Lyautey, nommé résident général en avril 1912, entreprend de rétablir l'ordre à Fès à la suite des émeutes du 17 avril 1912. En outre, l'abdication du sultan Moulay Hafid et la succession de Moulay Youssef donnèrent une allure à l'enracinement d'un État aux structures modernes.
Charles Mangin est affecté au Maroc et participe à plusieurs colonnes dans la région de Marrakech où il s’empare de Kasba Tadla en avril 1913. Il défait Ahmed al-Hiba surnommé le « sultan bleu » qui avait occupé Marrakech à la tête de 10 000 rebelles lors de la bataille de Sidi Bou Othmane le 6 septembre 1912.
Cette période est caractérisée par la soumission d'une grande partie des tribus de la Chaouia et du Moyen Atlas après de sanglants combats menés par Charles Mangin. La rébellion des Zayanes est chassée vers les montagnes.
Affecté au 27è Régiment de Dragons à Versailles, 1er escadron, le 20 avril 1914.
Le 27è Régiment de Dragons :
- 1914: Caserné à Versailles, le régiment fait partie, avec le 32e régiment de dragons, de la 1èredivision de cavalerie - 11e brigade de dragons
- Opération en Belgique du 6 au 21 août:
Le 6 août le 27e dragons est en Belgique avec sa brigade, il se porte dans la région d’Etalle à l’ouest d’Arlon où, le 8 août, il combat victorieusement une brigade de cavalerie allemande puis se replie le 10 aux environs de Liège. Le 20 il combat à Neufchateau avec la 4e division de cavalerie et retraite vers la France.
A Maubeuge le 22 août puis à Cambrai le 26 août le régiment retraite sur Paris; il combat à Peronne le 28 août et dans le secteur de Beauvais fin août. - La bataille de la Marne:
Après un court séjour à Versailles, le régiment est engagé le 5 septembre sur le front Champenois. Il combat à Betz, Nanteuil, le Haudoin le 7 septembre puis à Levignen, Péronne, Maricourt, Bapaume et Moyenville.
Début octobre il est en Artois, il est engagé à Lievin le 3, Carvin et Bauvin le 8, à Lestrem le 12 puis dans le secteur ouest de Lille.
Du 17 au 31 octobre, pour empêcher les troupes allemandes de franchir l’Yser, le régiment combat à pied et avec succès au côté des troupes anglo-belges. - 1915: Le régiment combat à Aix-Lanoulette. De mai à septembre il est placé en réserve. De novembre 915 à février 1916 certains éléments à pied occupent un secteur vers Foncquevillers et Bailleulval.
L’armistice du 11 novembre mettra fin aux actions du 27e régiment de dragons. Deux noms vont honorer son étendard, "Artois 1914" et "Marne 1918".
- Le 27e régiment de dragons est dissous en 1919.
Disparu à Courcelles-le-Comte (Pas-de-Calais) puis interné à Parchun Mechel le 18 juin 1915 au camp de Lügumkloster (camp situé au Nord de Schleswig, à proximité de la frontière du Danemark).
Au centre de rapatriement de Brest du 12 au 19 janvier 1919.
En permission du 20 mars au 8 avril 1919
Affecté au 7è Chasseurs (7è Régiment de Chasseurs à Cheval) le 22 mars 1919 à Evreux (27)
http://cavaliers.blindes.free.fr/rgtdissous/7chasseursei.html
Décédé accidentellement en gare de Bolbec-Nointot le 15 juillet 1919 à l'âge de 28 ans.
Campagne contre l'allemagne du 02 août 1914 au 15 juillet 1919.
Mercredi 3 septembre 1919
Décoré de la médaille commémorative avec agrafe Maroc.
La Médaille commémorative du Maroc récompensait les militaires, marins, indigènes, les personnels de la Marine, les fonctionnaires civils ainsi que les personnels des sociétés de secours aux lessés militaires ayant pris part aux opérations militaires de pacification, ou contribué à la défense des propriétés sur tout le territoire marocain.
La Médaille commémorative du Maroc a été créée par la loi du 22 juillet 1909, en vue de récompenser les troupes qui, aux ordres du futur maréchal Louis Lyautey, furent engagées dans les opérations de pacification effectuées de 1907 au 30 mars 1912, date de la promulgation du traité de Fès.
Elle fut remise à 63 200 titulaires.
Ruban (Largeur de 36 mm) : vert avec trois raies verticales blanches, de 7 mm pour la centrale et de 2 mm pour les latérales.
quatre agrafes en argent, de style oriental :
- Casablanca décernée aux marins et soldats embarqués à destination de cette ville du 5 août 1907 au 15 juin 1909 ;
- Oudjda décernée pour les opérations effectuées entre le 29 mars 1907 et le 1er janvier 1909 ;
- Haut-Guir décernée pour les opérations effectuées entre le 6 mars et le 10 juin 1908 et celles menées du 15 août au 7 octobre 1908 ;
- Maroc décernée pour les opérations postérieures à 1912.
Médaille : L'avers est analogue à la Médaille commémorative de Syrie-Cilicie, œuvre du graveur Georges Lemaire. Au revers, sur le drapeau, sont rappelés les noms de Casablanca, Haut-Guir, Oudjda.
Journal de Rouen du 16 juillet 1919
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allée C - tombe n°10
La stèle représente une tour carrée surmontée, à l'origine, d'une colonne
La colonne brisée
Brisée, elle évoque la mort prématurée d'un jeune homme ou d'un homme en pleine force de l'âge (généralement entre 16 et 40 ans) et, plus rarement, la mort prématurée d'une jeune femme; en effet, la colonne évoque aussi le phallus et l'érection.
Certaines tombes sont surmontées de la colonne brisée avec le chapiteau reposant volontairement auprès du socle.
Des monuments aux morts ou des tombes de soldats des deux guerres mondiales peuvent épouser logiquement la forme de la colonne brisée.
La colonne tronquée
La colonne tronquée surmonte généralement la sépulture d'un homme décédé entre 20 et 40 ans. Elle est l'équivalent de la colonne brisée, de l'obélisque et de l'obélisque tronqué.
Le 6 décembre 1919, sa mère a reçu la prime de démobilisation.
Inhumé dans l'emplacement des "Victimes du Devoir"
Note de J. Baudin, adjoint du Maire : "... l'inhumation du Chasseur Prévost Henri Maurice... aura lieu jeudi 17 courant. Réunion 9 ruelle des Vieux Jardins à 3 heures 1/2 du soir"
Personnes convoquées pour l'inhumation du soldat prévost
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Conseillers Municipaux
Conseiller Général
Conseiller d'arrondissement, M. Allais
Fonctionnaires
M. Boutin, Contrôleur des Contributions Directes
M. Habrant, Receveur des Contributions indirectes
M. Roche, chef de poste "
M. Armand, receveur "
M. Dumontier, Juge de paix ; M. Hauchecorne, suppléant
M. Eudier, Percepteur
M. Vermont, Percepteur de Lanquetot
M. Boitaut, Receveur des Postes et télégraphes
M. Leroux, Agent voyer cantonal
Mme Marc, caissière de la Caisse d'Epargne
M. Monier, Receveur de l'Enregistrement
M. Dalancourt, Maréchal des logis de gendarmerie
M. Legrand, Inspecteur de l'enseignement primaire
M. Patin, Receveur municipal
M. Hennequin, Commissaire de Police
Directeurs et Directrices d'écoles
M. Dry, Directeur de l'école Victor Hugo
M. Denies, Directeur de l'Ecole Pierre Corneille
Melle Delabarre, Directrice de l'école Jules Ferry
Melle Hugeni, Directrice de l'école Raoul Fauquet
Mme Chicot, Directrice de l'école L. Desgenétais
Melle Choulant, Directrice de l'école Paul Bert
Mme Mesnage, Directrice de l'école maternelle centrale
Corps constitués
M. Victor Deschamps, Capitaine commandant la compagnie des sapeurs pompiers
M. Masse, ordonnateur du Bureau de Bienfaisance
MM. Ledan et Cagniard, membres du Bureau de Bienfaisance
M. Forthomme, Président de la Chambre de Commerce (enverra une lettre d'excuses pour son impossibilité d'assister à l'inhumation)
M. Carrez, Directeur des Abbatoirs
M. de Castelbajac, Président du syndicat de la rivière de Bolbec
Sociétés Patriotiques
M. H. Delahays, Président du Groupe Amical des Anciens Coloniaux
M. A. Godard, Président des Vétérans des Armées de Terre et de Mer
M. Mimerel, Président des Anciens Combattants 1870-1871
M. G. Gaquerel, Président de la Société Sidi Brahim
M. Bois, Président de l'Association Amicale des Mutilés de Bolbec et du Canton
Presse
M. Lefaucheur, Directeur du Journal de Bolbec
M. Lasne, Directeur du Progrès de Bolbec
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Corps transféré à l'emplacement actuel au cours du 1er semestre 1924.
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Frères et soeurs :
Rachel Célina (10/04/1893 – 03/03/1895)
Gustave Marcel (27/09/1894 – 11/03/1895)
Georges Eugène (14/04/1899 - 01/07/1899)
Rose Irène Georgette, tisserande, née le 17 juillet 1900 et décédée le 21 novembre 1977 à, Bolbec. Mariée le 22 mai 1920 à Bolbec avec BOBÉE Joseph andré (médaille militaire), métallurgiste, né le 06 avril 1892 à Bolbec et décédé le 13 avril 1977 à Lillebonne.
+ 1 frère
Sources :
Archives départementales de Seine-Maritime (Etat-Civil, registre matricule, Journal de Rouen)
Archives communales de la ville de Bolbec (archives militaires 4H)
