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AVIEGNE Eugène

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Eugène Athanase AVIEGNE, ouvrier de fabrique puis domestique, né le 23 septembre 1890 à Raffetot (76),

fils de Athanase Jules (°1867), domestique puis ouvrier de fabrique et de AUBER Marie Éloïse (°1869), ouvrière de fabrique. Mariés le 31 mai 1890 à Raffetot.

 

Incorporé au 26è bataillon de chasseurs à Vincennes à compter du 10 octobre 1911.

Passé au 19è escadron du train le 17 avril 1913 (soldat ordonnance).

Renvoyé dans ses foyers le 8 novembre 1913

Certificat de bonne conduite accordé.

 

Rappelé sous les drapeaux par décret de mobilisation générale du 1er août 1914

Arrivé au corps le 3 août.

 mars 1915 : Nommé au grade de Caporal.

Passé au 3è régiment d'infanterie coloniale le 1er avril 1915.

Sergent au 53e régiment d'infanterie coloniale le 10 octobre 1915

 

19 mars 1916 - Cité à l'Ordre du régiment.

"Revenu sur le front après avoir été blessé le 06 septembre 1914, en faisant bravement son devoir".

 

Marié le 25 août 1917 à Bolbec (au cours d'une permission) avec BEURIOT Louise Marthe, née le 11 avril 1896 à Bolbec. Fille de Louis Auguste (°1869), terrassier puis chauffeur, et de SAINT-LEGER Marie-Pascaline (°1871), ouvrière de filature.
 

Blessé par intoxication par le gaz et évacué le 27 septembre 1917 au ravin des vignes, nord de Verdun.

 

21 avril 1918 - 2è citation :

" Belle conduite au cours du coup de main ennemi du 20 mars, où l'ennemi ayant pénétré jusqu'à son G. C., il a réussi à le repousser et à rétablir la situation malgré la perte de son officier." 

 

Evacué, blessé le 10 août 1918. 

Mort des suites de blessures le 15 août 1918 à l'ambulance 10/22 S.P. 144 - Les Souhesmes (Meuse), à l'âge de 28 ans.

 

10 aout 1918

 

Archives shdgr gr 26 n 867 010 0098 t

J.M.O - 53è régiment d'infanterie coloniale 

 

16 septembre 1918.

La médaille militaire a été conférée au Sergent de Réserve AVIEGNE Eugène, Mle 27477 de la 9è Compagnie du 53è régiment d'infanterie coloniale :

"Sous-Officier très brave d'un entrain remarquable. Estimé des hommes de sa section a contribué, grâce à son ascendant sur eux, à s'opposer victorieusement à de fortes attaques ennemies. A été gravement intoxiqué le 13 août 1918."

(Pour prendre rang du 15 août 1918)

La présente nomination comporte l'attribution de la CROIX DE GUERRE avec PALME

Signé : PETAIN

 

 

MORT POUR LA FRANCE

MM+CG+Palme 

 

Transcription du décès le 16 mars 1919 à Bolbec

Exhumé à Fontaine-Routon (Meuse) le 19 mai 1922. 

Fontaine routon 1917 1918

Sans titre 1

Cimetière de Fontaine-Routon - Tombes 1917-1918

Départ de la gare régulatrice le 6 juin 1922

arrivée du 23è convoi à la gare de Rouen-Martainville le 7 juin 1922

départ pour Bolbec le 11 juin. Arrivée le 12.

14 juin 1922 : Cérémonie religieuse à l'église St-Michel à 15h et inhumation à l'emplacement actuel 

 

B6 Aviegne e 1

Allée B - tombe n° 6

Son épouse se remarie le 12 mai 1923 à Bolbec avec son beau-frère, AVIEGNE Joseph André, ouvrier de fabrique, né à Raffetot le 25 juin 1901.

Remariée une seconde fois le 18 novembre 1932 au Havre, avec LECOINTE Fernand Marcel.

 

A noter:

BEURIOT, aïeux de Louise BEURIOT, sont originaires de Yébleron, tout comme ceux du soldat Ursin BEURIOT 

Sources :

Ministère de la Défense - Mémoire des Hommes

Archives départementales de Seine-Maritime (Etat-Civil, registre matricule, Journal de Rouen)

 Archives départementales de Seine-Maritime (sous-série 10 RP 112 à 141)

Archives communales de la ville de Bolbec (archives militaires 4H)