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BOUCHE Jules

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Jules BOUCHE, mécanicien (textile), né le 05 avril 1893 à Tourcoing (Nord),

fils de Jules Louis Joseph, tisserand puis directeur de tissage chez Forthomme et Capelle et de CATOIRE Blanche. Mariés le 27 août 1892 à Tourcoing. Domiciliés au chalet du Vivier, à Bolbec

P1070855

Signatue de Jules Louis Joseph, directeur de tissage chez André Forthomme et M. Capelle au chalet du Vivier 

 

Ajourné au Conseil de Révision en 1913 et 1914 : "faiblesse"

Exempté en 1915 : "bronchite chronique"

 

Marié le 27 octobre 1915 à Bolbec avec BOUJU Marthe Hélène Virginie née le 9 mars 1891 à Bolbec, fille de Arthur Alfred (°1871), tisserand puis épicier et de RIQUET Augustine Alphonsine (°1871), tisserande.

Domicilié à Bolbec, côte Perrel.

 

Classé dans la 1ère partie 1916 : "bon"

Incorporé le 10 août 1916 au 28è Régiment d'Infanterie

Soldat au 137e Régiment d’Infanterie le 20 mai 1917.

Disparu le 27 mai 1918 à Chavignon (Aisne). Prisonnier à Limburg (Allemagne) puis à Worms (Allemagne)

Rapatrié le 20 novembre 1918 au dépôt de transition des isolés. 

Pemission d'un mois

Passé au 129è Régiment d'infanterie le 3 janvier 1919.

Passé au cadre des prisonniers de guerre de la 2è région à Roisel (Somme) le 27 juin 1919

 

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Le retour des prisonniers 
Dans une circulaire adressée aux Généraux commandant les régions, le Président du Conseil, Ministre de la Guerre, vient de déterminer les conditions de retour de nos prisonniers et leur situation militaire. 
Le « Nouvelliste » qui s’est toujours intéressé d’une façon spéciale au sort de nos soldats prisonniers se devait d’être le premier à renseigner les familles sur le retour si attendu . 
Toutes les dispositions utiles ont été prises, d’après le paragraphe 10 des conditions de l’Armistice, au sujet du rapatriement dans les meilleures conditions de 28.000 prisonniers par jour . En conséquence, avant quinze ou vingt jours, tous les prisonniers seront en France . 
Ils seront conduits dans des grands centres de rapatriement d’où ils seront dirigés aussitôt, NON PAS SUR LEUR DEPOT, mais sur un CENTRE DE TRANSITION DES ISOLES, au chef-lieu de la région . 
Les dispositions générales suivantes ont été prises à leur égard . 
SITUATION MILITAIRE 
1°) Tous les militaires rapatriés demeurent soumis au droit commun en ce qui concerne leur utilisation au point de vue militaire . 
En conséquence, dès leur libération par les États capteurs, ils reprennent, sans restriction d’aucune sorte, les mêmes droits et les mêmes obligations que leurs camarades de même classe et de même catégorie . 
PRISONNIERS RAPATRIES D’ALLEMAGNE 
2°) Les prisonniers rapatriés directement d’Allemagne seront, suivant la région d’internement, dirigés sur des centres principaux de rapatriement . 
Ces centres principaux dirigeront les rapatriés sur le DEPOT DE TRANSITION DES ISOLES de la REGION DE LEUR DOMICILE. 
PERMISSIONS DE TRENTE JOURS 
3°) Ces Dépôts de transition assureront l’envoi des rapatriés en permission de 30 jours ou en congé de convalescence d’au moins un mois, ou éventuellement leur libération immédiate, réforme, retraite, mise en sursis, etc.… d’après les indications portées sur les bulletins nominatifs de renseignements établis par les centres de rapatriement et d’après leur état de santé . 
NOUVELLES AFFECTATIONS POUR CERTAINS 
4°) Tous ces militaires seront réaffectés d’office au Dépôt de leur arme correspondant à la circonscription de recrutement dont ils font partie . C’est ce Dépôt qu’ils rejoindront à l’issue de leur permission de 30 jours ou de leu congé de convalescence . 
En un mot, tous nos compatriotes qui, par suite des évènements, ont dû être envoyés en renfort et affectés à des régiments dont les Dépôts sont éloignés seront réaffectés au Dépôt de leur arme le plus rapproché de leur résidence .

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Réformé et proposé pour pension temporaire de 20% le 23 octobre 1919.

Maintenu le 24 décembre 1920

Maintenu le 26 août 1921

Maintenu le 5 mai 1922

 

A la fin de la guerre bénéficie des soins accordés aux "gazés de la guerre"

Domicilié rue Ch. Sorieul - 1 cité Lemaître

Décédé à son domicile le 3 mars 1923

 

MORT POUR LA FRANCE 

(Avis du Ministère de la Guerre le 17 août 1931 - n° 3202 H)

Mention validée par l'O.N.A.C. de Caen le 3 février 2015

C7 bouche j 1

allée C - tombe n° 7

 

Croix

A LA MEMOIRE DE

JULES BOUCHE

DECEDE DES SUITES DE BLESSURES

CONTRACTEES A LA GUERRE

CROIX DE GUERRE

1891 - 1923

Sigle 1

REGRETS

 

Branche laurier

Sources :

Archives départementales du Nord (Etat-Civil)

Archives départementales de Seine-Maritime (Etat-Civil, registre matricule)

Archives communales de la ville de Bolbec (archives militaires 4H)

Recherches Alain Trogoff